Women standing up for Me Too movement

Il y a cinq ans ce mois-ci, en octobre 2017, le New York Times et le New Yorker publiaient des articles alléguant que le magnat d’Hollywood Harvey Weinstein avait abusé de femmes pendant des décennies. Ces révélations ont déclenché le mouvement #MeToo, qui a mis en lumière le harcèlement sexuel omniprésent des femmes sur le lieu de travail, y compris de la part d’hommes occupant les plus hauts échelons de l’échelle sociale.

Weinstein est de retour au tribunal aujourd’hui à Los Angeles pour son deuxième procès pour crimes sexuels. Il a déjà été reconnu coupable de viol et d’agression sexuelle criminelle à New York en 2020, et il lui reste 21 ans à purger sur sa peine de prison. Mais cet été, un tribunal de New York a ouvert la porte à l’annulation de la condamnation de Weinstein, de sorte que ce procès à Los Angeles a pris une importance beaucoup plus grande que prévu. Weinstein doit répondre de quatre chefs d’accusation de viol et de sept chefs d’accusation d’agression sexuelle.

Comment les choses ont-elles changé depuis 2017 ?

Le cinquième anniversaire des premières allégations de l’affaire Weinstein a suscité un débat intense sur les avancées du mouvement #MeToo en faveur des femmes sur le lieu de travail. Quelques victoires :

22 États et Washington, DC, ont adopté plus de 70 projets de loi contre le harcèlement au travail, selon le National Women’s Law Center.
Des hommes puissants tels que R. Kelly, Bill Cosby et Jeffrey Epstein ont été mis derrière les barreaux pour leurs crimes.
Le mouvement a conduit à une prise de conscience bien au-delà des frontières américaines. Selon une étude du Pew, plus d’un tiers des tweets de #MeToo au cours de sa première année d’existence ont été postés dans une langue autre que l’anglais.
D’autres affirment que #MeToo n’a pas entraîné de changements spectaculaires.

Les abus en ligne dont Amber Heard a fait l’objet pendant son procès avec Johnny Depp au début de l’année ont été considérés comme révélateurs de l’impact limité de #MeToo sur l’arrêt des comportements hostiles envers les femmes.
Time’s Up, un organisme à but non lucratif composé de stars qui a été lancé en 2018 pour lutter contre le harcèlement sexuel à Hollywood, est essentiellement défunt.
D’autres critiques de #MeToo affirment qu’elle est allée trop loin en « condamnant » les hommes dont les actions ont été injustement mises dans le même sac que celles de Weinstein, Epstein, et autres.
Une dernière statistique à retenir : Dans une nouvelle enquête Pew, 70 % des personnes interrogées ont déclaré que les personnes qui commettent une inconduite sexuelle sur le lieu de travail sont plus susceptibles d’être tenues pour responsables aujourd’hui qu’il y a cinq ans.

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