Meta a remis plus de 300 Mo de données provenant des comptes de Celeste Burgess et de sa mère, Jessica Burgess, y compris une conversation entre les deux selon laquelle Jessica avait acheté des pilules abortives.
La police a utilisé des messages privés sur Facebook pour inculper une femme du Nebraska et sa fille adolescente, affirmant qu’elles avaient conspiré pour avorter le fœtus porté par la fille vers la 28e semaine.
Un peu de contexte : La police allègue que Celeste Burgess leur a dit en avril qu’elle avait fait une fausse couche et qu’elle avait enterré le corps. Un détective a affirmé que Mme Burgess avait fait défiler la messagerie Facebook pendant l’interrogatoire pour trouver la date de la fausse couche, ce qui a conduit la police à délivrer un mandat de perquisition à Meta le 7 juin.
Meta a remis plus de 300 Mo de données provenant des comptes de Celeste et de sa mère, Jessica Burgess, y compris une conversation entre les deux selon laquelle Jessica avait acheté des pilules abortives.
La mère et la fille ont toutes deux plaidé non coupable pour une précédente accusation de crime liée à l’élimination des restes de fœtus et pour deux délits mineurs. Mais grâce à de nouvelles preuves, Jessica a été accusée 1) d’avoir provoqué un avortement illégal (le Nebraska interdit les avortements après 20 semaines depuis 2010) et 2) d’avoir pratiqué un avortement sans être un médecin agréé.
Bref : Dans le feu de l’action publique, Meta a publié une déclaration indiquant qu’elle avait reçu le mandat avant l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade et qu’il ne mentionnait pas l’avortement. Messenger offre un cryptage de bout en bout pour empêcher les forces de l’ordre et l’entreprise de voir les messages, mais sur son application mobile, la plupart des utilisateurs ignorent vraiment comment l’activer.